samedi 30 juillet 2016

Juste après dresseuse d'ours de Jaddo

Juste après dresseuse d'Ours de Jaddo



Auteur : Jaddo


Edition : Pocket


384 pages


Date de parution : 21/02/2013


Prix : 6,95 €







La quatre de couv'


Petite, Jaddo, voulait être dresseuse d'ours.
Aujourd'hui elle est grande et médecin généraliste.

Et des histoires drôles, surprenantes, cocasse, incongrues... elle en a à raconter !


Pourquoi ce livre


Tout comme Alors voilà je suis régulièrement le blog de l'auteur (clic). Comme vous pouvez le lire sur la couverture les histoires que contient ce livre ne sont pas romancées ! Et cela fait toute la différence ! Un rendu brut, sans filtre, plus réaliste moins "petit poney magique" ! Perso, j'adore !

Nous rencontrons Jaddo alors qu'elle est de garde aux Urgences. Dès le départ elle nous fait partager ces perles que les patients osent déclamés haut et fort se pensant légitimes ! Ça démarre sur les chapeaux de roues et Jaddo nous entraîne dans son domaine avec un style incisif et son avis sans compromis sur la bêtise humaine...

Suivre Jaddo, c'est découvrir l'envers du décors (sans les belles enluminures et les cotillons que Baptiste Beaulieu à un peu trop tendance à utiliser). Confrontation avec le réel, les désillusions, les grands échecs, les petites victoires, les choses auxquelles ont est confrontées et que la fac n'a pas appris à gérer (il n'y avait pas de case !). Toutes ces choses qui au quotidien forgent, endurcissent même si c'est parfois aux détriments de quelqu'un. 

Ce livre est un condensé de sincérité, qui fait du bien, qui remet sur les rails et qui permet de découvrir des gens en or et d'avoir encore un peu foi en l'humain

Un récit sans fards de la dure vie de médecin généraliste...


Extrait


"Et, sur le coup de 3 heures du matin, quand on entame sa dix-septième heures de boulot d'affilée, quand la patience et l'indulgence dont on s'est si souvent gargarisé ont une fâcheuse tendance à s'effilocher, doucement, on essaie, malgré tout, de garder certaines phrases au fond de la gorge. En priant très fort pour qu'une nuit elles ne nous échappent pas..."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire